Black Book

Black Book raconte l'histoire de Vasilisa, une jeune femme, devenue récemment veuve après le suicide de son mari. Afin de le sauver de l'Enfer, elle décide alors de devenir une sorcière et d'aller à l’encontre des forces du mal pour ramener son aimé. Pour se faire, elle a besoin du Black Book, un livre magique qui contient divers sorts pour mener à bien son objectif.

Le jeu se déroule au début du XIXe siècle, dans une Russie rurale à l'époque des Tsars. Au cours de son périple, Vasilisa rencontre de nombreuses personnes qu'elle pourra aider grâce à ses compétences récemment acquises.

Black Book est un jeu qui rassemble plusieurs types de gameplay. Aventure / RPG / Deckbuilding se mélangent au fur et à mesure de l'aventure. On peut se déplacer entre les différentes zones en cliquant sur un point d'intérêt visible, ou en se déplaçant normalement avec ZQSD. Cela dit, je n'ai pas spécialement compris l'intérêt de nous autoriser à nous déplacer dans des scènes fermées si on peut faire la même chose en cliquant sur un point d'intérêt, surtout qu'il n'y a pas vraiment grand chose à faire entre les points d'intérêt.

Les combats se déroulent à la manière d'un Slay the Spire, où l'on dispose d'un certain nombre de cartes sorts à utiliser sur nos adversaires. Ces cartes sorts permettent d'attaquer, de se défendre ou de se soigner. C'est bien plus simple que dans des jeux de deck-building, mais suffisamment diversifié et équilibré pour ne pas rendre les combats pénibles.

La direction artistique se rapproche d'une BD en low-poly, c'est globalement joli. Si les paysages et l'ambiance, visuelle & sonore, sont réussis, les visages des personnages sont assez grossiers et le jeu manque encore de lisibilité.

Black Book est intéressant, mais il reste encore du travail à faire. L'histoire est intéressante, les mécaniques sont équilibrées mais le jeu rate quelques traductions qui pètent l'immersion, les visuels manquent de finitions et les performances sont plutôt mauvaises pour un jeu de cette qualité.