Steam Neo Fest 2024

J’avais déjà noté l’existence de ce projet il y a quelques mois dont la thématique ouvre la curiosité : une vision dystopique de la Russie de la fin du XIXe siècle autour de l’orthodoxie. Néanmoins, cet aspect titillait aussi mon inquiétude vu l’aspect central de cette même orthodoxie parmi les piliers du système politique russe actuel. Après une rapide recherche, il s’avère que le studio : « Odd Meter » s’est exilé au Kazakhstan, ce qui peut laisser espérer une certaine liberté dans le traitement du sujet, tandis que les propos des développeurs indiquent clairement un positionnement contestataire, ou tout au moins interrogatif, vis-à-vis de ce même pouvoir et de la société russe.

Sans entrer dans ces débats et questionnements qu’on laissera à la découverte du jeu final, cette démo attire clairement la curiosité et l’envie d’en savoir davantage…

Le seul mot qui vient à l’esprit, à l'issue de cette courte découverte, est bizarre. Entre une interface Pixel, une collecte d’objets liturgiques pour gagner des points, des scènes délirantes lorsque notre personnage entend la voix d’un diable sous ecstasy, une musique surprenante et une DA étrange… Le jeu interroge, malgré un gameplay type walking sim ultra-classique.

Difficile de se faire un avis sur un segment aussi court ne permettant pas d’apprécier l’écriture, mais il ouvre clairement la curiosité et donne envie d’en apprendre davantage…

Sortie : T1 2024

Juger d’un « Souls Like » sur une démo est une véritable gageure… Difficile d’estimer la précision d’un combat sur une version non finalisée… Ou d’apprécier la montée en puissance sur un court segment…

C’est d’autant plus le cas lorsqu’elle est présentée comme un « early alpha » s’apparentant davantage à une démo technique…

Néanmoins, Deathbound attire la curiosité en proposant une petite originalité à un genre souvent peu inventif… Ainsi, au lieu de proposer une classe, il s’agit ici d’incarner quatre essences correspondant à des archétypes au choix (mage, voleur, guerrier, templier, etc.). L’ensemble reposant sur une synergie dans les combats, mais aussi dans la gestion de la vie/endurance afin de pousser le joueur à alterner en permanence. Pourquoi pas…

Reste que cette démo technique se montre peu inspirée graphiquement avec un univers qui apparaît de prime abord peu cohérent et inspiré. Reste à voir aussi si ce système d’archétype sera suffisamment varié et non pas limité aux grands classiques… Difficile de juger sur un segment aussi court et peu avancé dans le développement. À garder toutefois en mémoire afin de suivre le développement et pourquoi pas espérer (ou non) une surprise…

Date de sortie : 2024

Certes jeux sont difficilement présentables tellement l’intérêt repose sur la DA, la musique, l’ambiance… C’est clairement le cas de ce Hauntii dont je suis immédiatement tombé sous le charme et dont quelques images suffiront à la présentation (et encore ils vous manquent la musique…).

Je n’en dis pas davantage pour vous laisser le plaisir de la découverte avec un thé chaud, des petits biscuits sous un plaid tout chaud ! Mon gros coup de cœur de ce Steam Fest !

Date de sortie : T2 2024

Second coup de cœur de ce Steam Fest… Un charmant petit Point and Click présenté comme un mixte entre la DA de Tim Burton et l’écriture de Pratchett. Et effectivement le graphisme et la musique sont ultra-chouettes, grosse mention aussi pour le doublage de la protagoniste (la fille de la Mort).

Dommage, la démo est vraiment beaucoup trop courte pour se faire une idée du jeu, mais ça donne clairement envie de poser les yeux sur la version finale.

Date de sortie : 2024

Lorsque XCOM rencontre la période médiévale… Peu de surprise sur ce titre, on retrouve toutes les mécaniques classiques du Tactical à la XCOM : combats tour par tour, missions à remplir, collection des ressources, recrutement de ces soldats et formation de ses escouades… Rien de mauvais, ça fonctionne globalement bien, mais sans la moindre originalité pour les habitués du genre. On pourra regretter la réalisation très low budget dans les graphismes et le doublage (très insipide).

À voir selon le prix de vente (le jeu sort début mars) pour 25/30 euros, pourquoi pas juste pour la thématique « Guerre de Cent ans en France » (avec quelques notes historiques pour appréhender le contexte dans le jeu).

À noter qu’il s’agit d’un jeu réalisé par le studio lyonnais « Artefacts Studio » (auteur notamment des jeux Naheulbeuk) et édité par Nacon…

Date de sortie : 7 mars 2024

Je suis tombé, un peu par hasard, sur cette démo… Un projet fait par une seule personne, laquelle se présente comme « un artiste et étudiant en Histoire et Relation Internationale ». Le nom du jeu et son synopsis : « sur les combats nationaux et linguistiques en Europe de l’Est » laissent peu de doute… l’Ukraine de la fin XIX / début XX.

Il n’y a pas forcément grand-chose à dire dessus, les graphismes, très simples, faisant le travail, tandis que le gameplay s’apparente à un classique « Point and Click », avec des éléments de combats d’inspiration JRPG.

L’intérêt réside évidemment dans son écriture qu’il reste difficile d’évaluer sur ce premier chapitre relativement court… Néanmoins, si le projet va jusqu’au bout et sort à un prix raisonnable, il pourrait constituer une petite originalité et mérite d’être cité ici.

Date de sortie : TBA

Encore une originalité avec un RPG en pixel art réalisé par un studio ukrainien. Le scénario tient place, peu après la chute de l’URSS, durant la période noire du début 1990, à travers les errances de deux amis cherchant à survivre face à l’effondrement économique dans une ville gangrénée par le crime.

L’ensemble est assez propre graphiquement avec un système de combat qui rappelle un peu celui de Undertale. L’histoire des deux protagonistes semblent assez émouvantes dans cette atmosphère noire d’une ville en pleine crise… sauf que malheureusement le jeu est beaucoup trop inscrit culturellement pour l’apprécier pleinement. Une curiosité néanmoins intéressante à découvrir.

Date de sortie : TBA

C’est promis, cette catégorie ne comprendra pas que des jeux ukrainiens… puisqu’on enchaîne avec Grønland… qui, comme le nom laisse penser, se déroule dans l’Arctique au XIXe siècle…
Les expéditions polaires m’ayant toujours passionné depuis que mes parents m’ont offert du jeu éducatif « Les Découvreurs » lorsque j’étais gamin… zéro hésitation et démo lancée… L’écran d’accueil donne immédiatement le ton : un navire bloqué, seul dans un paysage tout blanc sous fond sonore de craquement de glace et de vent…

Malheureusement, j’avoue ne pas être très fan de cette DA en pixel assez minimaliste… tandis que le gameplay (en tout début de partie) se limite à se déplacer sur une graaaannnnde carte vide (très cohérente avec le thème) faisant très RPG Unity indépendant générique pour discuter avec quelques PNJ… tout en collectant des mémoires.

J’avoue ne pas avoir poursuivi plus loin la démo… n’étant clairement pas le public pour ce visuel et ce gameplay… même si l’ensemble paraît relativement qualitatif dans son écriture, sa musique et son ambiance cozy. À tester si cela vous correspond… tout en conseillant l’excellent « The Pale Beyond » pour ceux qui ne connaissent pas.

Date de sortie : avril 2024

Présenté comme un RPG Old School avec scénario poussé et combat tour par tour… (le studio avait déjà réalisé « Vampire Fall Origin, sur smartphone, largement oubliable).

Ce nouveau est dans la même lignée que le précédent : graphiquement moche, sans originalité dans ses mécanismes et clairement pensé pour smartphone / tablette… Pas mauvais, mais là encore oubliable…

Date de sortie : TBA

On notera tout d’abord l’idée brillante de traduire, sur la page Steam, le nom du jeu intégralement en français sous le poétique : « As du Ciel Bleu ».

Il est présenté comme un simulateur d’inspiration rétro proposant des combats aériens furieux, durant la WWI, accessible aussi bien aux passionnées de simulations qu’aux amateurs d’arcades. Alors, certes, on a plaisir à pouvoir piloter un Fokker E.III ou un Airco DH2 comme à la grande époque des Red Barons ou plus récemment de Rise of Flights… Sauf que… c’est moche, les modèles de vol tout aussi absents que les graphiques et se limite à enchaîner des combats aériens pour monter dans un classement des joueurs… Sans intérêt…

Évidemment les avions sont divisés uniquement entre allemand et britannique dont le magnifique Nieuport 17 pourtant de fabrication française… (et portant une cocarde française dans le jeu…)

Date de sortie : TBA

Car un titre à rallonge, c'est toujours mieux…

Lorsque Hollow Knight rencontre Dead Cell… en moins bien… par le studio de Palworld… toute inspiration étant forcément fortuite…

En parlant d’inspiration, on notera aussi un certain « Monarchy » qui ressemble étrangement à un autre jeu… à peine… juste un peu… légèrement…

Date de sortie : T1 2024

Mon chouchou, et bien entendu, celui qui m'a tapé dans l'œil presque instantanément. Jugez plutôt : un builder à la TownScaper, mais dans un monde à l'esthétique Neon-Libérale (oui, le Cyberpunk sans le Punk c'est du Neon-Liberal). C'est sombre, ça sent la pluie, la pollution et les panneaux publicitaires géants, et c'est très agréable. Basiquement, on place des bâtiments que l'on modifie à l'envie. Pas de timer, pas de scoring, pas de population à satisfaire, rien que le plaisir de créer une ville où on n'aimerait surtout pas vivre. Le terrain de jeu est immense, le rendu est assez impressionnant et la fluidité du titre rend la prise en main très agréable. On se prend à virevolter autour des bâtiments tout en regrettant l'absence d'un mode piéton tant on aimerait parcourir encore un peu plus cette ville tentaculaire. Seul petit regret pour la démo : il y a assez peu de variété, car le jeu est en phase de création et c'est un dev tout seul aux manettes. Mais l'ambiance est incroyable, le plaisir immédiat et cerise sur le gâteau, une musique "à la Vangelis" qui vous rappellera les plus beaux moments dans Blade Runner.

Date de sortie : 2024

Du camion dans l'espace. Est-il besoin d'en dire plus ? Oui bon ok. De ce que j'ai compris, il s'agit du quotidien d'un routier de l'espace, aux commandes de son vaisseau de transport qui ressemble à un gros truck américain. On remplira des contrats de transport de fret entre deux localisations, comme dans American Truck Simulator, mais en suivant les autoroutes spatiales. L'intérieur du vaisseau est très bien modélisé, on peut faire des sorties extra véhiculaires pour réparer, et il semble y avoir une notion de gestion de notre camion assez poussée. Ce dernier point peut être un frein. En effet, la grande force d'ATS est de vous laisser totalement libre de choisir entre une balade tranquille et une simulation poussée (avec toutes les nuances entre les deux). L'exigence ici semble tout autre et les réparations s'enchaînent. Si le jeu maintient ce degré de "péripétie", il ne s'adressera peut-être pas au même public. Toutefois, la musique country omniprésente et le fait d'être aux commandes de ce camion/vaisseau spatial, suffit à plaquer un grand sourire sur le visage.

Date de sortie : 2024

Nous arrivons ici en terrain quasiment connu. Un deckbuilder rogue-lite dans un univers lovecraftien. Certes, on a plus l'impression d'un mélange improbable de mots-clefs que d'un vrai jeu. Toutefois, le jeu est intéressant à plus d'un titre. Reprenant globalement l'esthétique de Darkest Dungeon et le gameplay de Slay the Spire, le jeu sait s'enrober d'une histoire prenant place dans le mythe de Cthulhu. Très présente, certains diraient même trop présente, l'histoire se déroule sous la forme d'un visual novel entrecoupé de combats de cartes. Si ce mélange est assez original pour être souligné, il s'agrémente d'un autre élément, tout aussi plaisant : la construction de son aventure. En effet, votre progression, en 13 étapes dans la démo, vous amènera à un combat de boss (classique). Des cartes mises à votre disposition vous permettront de créer votre propre parcours, sur le modèle de certains JdC narratifs et coopératifs. On peut pour le moment surtout regretter une certaine absence d'animation et surtout la présence d'une caméra qui zoome et dézoome à chaque action, ce qui peut rendre l'ensemble un peu fatigant pour l'œil.

Date de sortie : 2024

Du noir et blanc, un point&click, on joue la fille de la mort ? Bon ok jeu, tu m'as conquis en trois mots et en deux images. Prim est un jeu d'aventure point&click dans la plus pure tradition du genre. Le pitch est très largement inspiré de Terry Pratchett puisqu'on y joue la fille de la Mort qui essaye d'aller voir ailleurs si elle y est. Commentaires acerbes, réflexions cyniques et humour "so british", PRIM sait faire envie. Et je ne parle même pas des graphismes, très Burtoniens, ou du doublage, particulièrement réussi (jouez en anglais). Alors bien sûr, les énigmes sont tordues, bien sûr les combinaisons sont parfois hasardeuses, mais c'est aussi le plaisir spécifique de ces jeux que de combiner un bocal avec un fil de pêche pour faire un piège à souris... Bref, un titre qui a l'air mortel (abonnez-vous pour encore plus d'humour de qualité).

Date de sortie : 2024

Ce n'est pas très compliqué de me faire rêver : un peu d'espace interstellaire, des soleils qui se lèvent sur des mondes lointains, des vaisseaux spatiaux, et l'affaire est faite. Vous n'avez même pas besoin de rajouter des piou piou. Et ça tombe bien puisque Solar Expanse parle principalement d'explorer (et d'exploiter) le système solaire. On construit et on lance des fusées, on crée des ascenseurs orbitaux, on va prélever des astéroïdes, le tout dans un système solaire plus où moins figuratif avec une représentation des orbites et du temps qui passe. Oui, je sais, moi aussi ça me fait envie. Attention toutefois, car le jeu, en l'état, est à la fois complet et un peu vert sur certains aspects. Il est également plutôt cérébral dans le sens où les visuels servent surtout de support à un très dense tableur excel. Niveau abstraction, on est plus proche d'un Eve Online que d'un Elite Dangerous. Toutefois, c'est à mon avis un titre à surveiller de près qui n'a pas de date de sortie, mais qui semble cocher pas mal de cases.

Date de sortie : TBA

Le Dungeon-Crawler revient à la mode ! Et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre tant j'affectionne ce genre pourtant tombé en désuétude il y a quelques années. Même si on a connu les excellents Legend of Grimrock et Legend of Grimrock 2, on ne peut pas dire que c'était la mode. Heureusement, Monomyth est un de ces titres qui vient raviver la flamme (enfin, on espère). Reprenant dans son titre le fameux concept de Joseph Campbell, qui avance l'idée que tous les mythes racontent essentiellement la même histoire, Monomyth se place donc comme l'alpha et l'omega du Dungeon-Crawler. Plus prosaïquement, on est en face d'un ARPG en vue à la première personne avec une fiche de personnage. On débute dans un souterrain, il y a des armes, des outils de crochetage, une torche et un type qui nous demande ce qu'on fait là (ce qui donne un bon prétexte pour exposer l'intrigue). On l'aura compris, le jeu n'essaye pas d'être original pour deux sous. Visuellement, tout à fait agréable, avec un travail particulièrement pointu sur les reflets (encore heureux, c'est de l'Unreal Engine 5), la démo se laisse parcourir avec plaisir. Une histoire à suivre donc. Date de sortie : prochainement

Date de sortie : TBA

Ok, on attaque direct pas un jeu de puzzle où on doit faire de la bureaulogie, cette science qui en dit long sur notre société. Le but est simple raccorder des PCs à des réseaux différents, sans que les câbles passent par les mêmes cases. Une fois le premier raccord fait, de nouveaux postes arrivent et vous obligent à repenser tout le réseau ! Comme dans la vraie vie !

C’est un petit puzzle game qui m’a bien plu, typiquement le genre de productions indépendantes qui ont un concept et qui l’exploitent correctement.

Date de sortie : février 2024

American Truck Simulator, mais dans l’espace. Il y a tout, le gros kamthar, les klaxons, l’habitacle de routier et surtout, la country. Tout ça, dans l’espace. Il vous faut quoi de plus ?

Plus sérieusement, ca a l’air d’être un jeu vraiment chill, avec des logiques proches d’ETS ou d’ATS et potentiellement une histoire pour prétexter d’y passer quelques heures bien sympathiques.

Date de sortie : 2024

Encore un petit jeu, décidément, il faut croire que j’ai une phase en ce moment ! Until Then raconte l’histoire de Mark, un lycéen qui voit sa vie complètement chamboulée après une rencontre. Le but est d’avancer à travers ce récit plein de sujets et de choix difficiles, dans une direction artistique remarquable, tout en pixel-art.

Date de sortie : TBA

Pour conclure sur les jeux que j’attends, je vais reprendre la formule de MickeyGuevara, qui me l’a vendu en me disant “C’est un mélange entre Professeur Layton et Ace Attorney”. 45 secondes plus tard, je lançais le jeu pour m’assurer de ses dires, et oui, c’est effectivement le feeling.

Le principe est exactement le même. On résout des enquêtes en analysant les différentes preuves et en croisant les indices pour arriver à une conclusion sans failles. On retrouve les gimmicks d'Ace Attorney, avec les “QUESTION !!!” et “CONTRADICTION !!!” que le détective balance à ses confrères.

J’ai vraiment hâte de voir la suite, et de voir s’ils ont tout de même réglé les options de dialogue qui semblent encore un peu vertes.

Date de sortie : 2024

C’est un peu une de mes déceptions de ce NéoFest. Parce que je m’attendais à un walking/driving sim avec une ambiance incroyable. Alors, l’ambiance incroyable, on l’a, mais c’est pas un walking sim, mais un jeu de survie / gather / craft. Ce qui m’ennuie un peu.

Déjà parce que les contrôles sont un peu lourdingues, donc pour naviguer dans des interfaces, saisir des objets, crafter des trucs, ce n'est pas assez propre à mes yeux.

Par contre, l’ambiance est là. Dès qu’on prend la voiture pour avancer, on est dedans et on a envie d’en savoir plus. Donc j’attends de voir quelle sera la part de craft et la part d’histoire dans Pacific Drive !

Date de sortie : 22 février 2024

Un concept intéressant, qui me fait fortement penser à Super Hot. On incarne un assassin, qui doit se débarrasser d’antagonistes avec son fusil. Chaque puzzle se déroule en deux phases, d’abord, vous planifiez, puis vous shootez.

Le twist, c’est qu’une fois votre premier tir effectué, la balle “repart” après avoir touché une cible. Plus vous allez vite, plus vous touchez de têtes, plus vous faites des points.

Ce qui marque, c’est surtout la DA très particulière, criarde à souhait et propulsée sans surprise par Devolver. J’attends de voir la version complète, s’il y a plus que le puzzle scoré présenté dans la démo.

Date de sortie : TBA

N’étant pas un grand fan des Metroidvania, j’ai lancé ce jeu parce qu’on l’avait vu au dernier non-E3, et que le propos m’a touché. Tales of Kenzera: Zau raconte l’histoire d’un jeune shaman, Zau, qui cherche la façon de faire le deuil de son père.

Le sujet est inspiré par ce qu’a traversé l’acteur, Abubakar Salim, que l’on connait notamment pour des rôles dans des séries de SF ou de Fantasy (Black Mirror, House of the Dragon) ou dans des jeux vidéos comme Assassin’s Creed Origins, où il incarne Bayek of Siwa.

Mécaniquement, c’est propre, on dispose de deux masques qui nous donnent différents pouvoirs pour tabasser des esprits. Le seul bémol que j’y retrouve, c’est que sa DA très colorée empêche parfois de comprendre ce qu’il se passe à l’écran.

Date de sortie : 23 avril 2024

Autant j’adore sa direction artistique, autant le gameplay et le contrôle du personnage TPS années 2000 que l’on avait sur la PS2 est quelque chose que je trouve désagréable.

C’est dommage parce que j’ai eu un affect directement avec le peu que j’ai vu des personnages. Le rendu est vraiment sympa et j’aimerais en savoir davantage sur l’histoire et l’univers. Probablement un jeu que j’essaierais de suivre via un let’s play !

Date de sortie : TBA

Cela fait plusieurs Fests que je teste ce jeu. La survie dans le froid, à part The Long Dark, je n’en connais pas des masses et j’étais vraiment intrigué par une expérience un peu plus simulationniste et esthétique. Malheureusement, s’il est effectivement très beau, je regrette le manque de lisibilité que cela apporte au jeu.

Tout est si chargé qu’on rate les éléments essentiels à la survie, et on perd le focus sur ce que devrait être l’expérience. Les combats avec les loups sont punitifs sans être effrayants, on est juste frustré de ne pas réussir à les abattre facilement.

Au final, Winter Survival me fait apprécier davantage la finesse de The Long Dark !

Date de sortie : 28 février 2024

Très vite, j’ai capté que Breachway allait me proposer une sorte de cross-over entre Star Realms et Faster than Light. Oh my, un mélange assez inattendu et plutôt inspiré ! L’esthétique est simple, efficace, tout avait l’air plutôt bien ficelé !

Et puis la démo s’essoufle vite, avec des tours de jeu qui se répètent. Les effets m’ont fait penser à un combat de Pokemons, j’aurais apprécié un peu plus d’effets visuels sur les éléments que l’on détruit. Et même si on peut viser les “actions” de son adversaire, cela aurait été davantage inspiré de pouvoir s’en prendre à un vaisseau plus complexe, en plusieurs salles par exemple.

Enfin, le peu de scénario que le jeu installe n’a vraiment l’air que d’être un prétexte pour mettre en place ses mécaniques. Peut-être que la version finale en aura davantage à montrer ?

Date de sortie : 22 mars 2024