Steam Néo Fest

On commence cette série dans la joie et la bonne humeur avec Endling ! Un jeu de survie où l'on incarne une renarde qui vient d'avoir une portée de 4 petits renardeaux tout mignons. Tout ceci serait très chouette si ce n'était pas LA FIN DU MONDE.

Du coup, vous devez protéger vos petits, les nourrir et survivre dans ce monde dévasté. Le jeu est très beau, l'ambiance est pesante à souhait et on se sent directement impliqué dans la survie de nos protégés.

Dans la lignée des Stanley Parable ou There Is No Game, Do Not Buy This Game est une histoire interactive absurde pleine d'humour.

Pas d'action particulière au programme, juste une histoire rigolote à suivre, avec un narrateur loufoque !

Dans le genre concept débile complètement fun, Where Is My Parking Spot se pose là. Vous avez une voiture qui accélère tout le temps, une jauge de frein et des virages à faire pour rejoindre votre place de parking dans un minimum de temps.

Les tableaux se complexifient au fil de votre progression, avec des caddies à tête chercheuse qui viendront bugner votre bagnole alors qu'elle était impecab'. Un concept vous dis-je.

C'est la première grosse surprise de cette série, ANNO: Mutationem est un jeu d'aventure Cyberpunk avec une ambiance très réussie, un pixel-art fin, une prise en main instantanée et se paie le luxe d'intégrer des mécaniques de combat sympa, comme on peut en trouver dans Dead Cells par exemple.

Si l'histoire tient la route, on tient peut être un coup de coeur de 2021, le jeu étant prévu pour cette année...

Bon, bah après le coup de coeur, la déception. J'en attendais un peu plus de Tavern Master, mais ce n'est qu'une adaptation un peu grossière d'un jeu mobile. Passé la première installation de tables, de décorations, et d'équipements, on se retrouve à attendre que l'argent rentre pour faire la même chose.

Et tout ça dans un jeu pas bien beau et pas bien vif. Tant pis, on retournera sur Travellers Rest en attendant !

House Flipper a un petit frère ! Et celui là gère des loyers et vends des appartements au sein d'une ville assez grande de ce qu'on voit dans la démo.

Si l'idée de base est marrante, le gameplay est assez répétitif. Vous achetez un appartement, vous le réparez, vous agencez des pièces selon la consigne et aménagez du mobilier selon un locataire et voilà. C'est dommage car les appartements se ressemblent vite tous et il n'y a pas vraiment d'intérêt à s'attarder sur la décoration. A voir avec le jeu final.

Le jeu du streamer Encre Mécanique ! C'est pas ma came parce que je suis une quiche avec les plateformers mais on a affaire à un très chouette jeu, avec une direction artistique et une bande-son très travaillées.

Ça bouge bien, c'est difficile rapidement, pour sûr que les fans de Super Meat Boy y trouveront leur compte.

Bon, ok, il est déjà connu mais c'est la première fois que j'ai l'occasion de mettre mes mains dessus et clairement, j'ai pas été déçu. Le jeu nous propose de résoudre des enquêtes en s'aidant d'éléments à l'intérieur ET à l'extérieur du jeu.

En effet, vous aurez besoin de faire quelques recherches sur votre moteur préféré pour avancer, et c'est assez chouette. Le reste du jeu est déjà excellent, le temps s'écoule normalement donc il faut toujours avoir un œil dessus pour bien gérer ses deadlines, le jeu est très joli et on se laisse volontiers embarqué dans cet univers.

Petit puzzle / plateformer en coop, Palallel est surprenant d'efficacité. On prend en main le bouzin très vite, c'est choupi tout plein. Le but est de sortir de chaque tableau via une porte, mais souvent elle est verrouillée.

Pour l'ouvrir, il va falloir trouver la bonne clef ou le bon code, en s'aidant des éléments présents sur les 2 tableaux des joueurs, connectés entre eux à un ou plusieurs endroits. Du coup, on doit communiquer sur les éléments présents et ce dont on a besoin pour avancer.

Un jeu concept où l'objectif est de mettre en scène une histoire qui colle avec le titre du chapitre en cours. C'est bien pensé, rigolo, même si on tourne en rond assez vite. L'idée est toujours de donner une raison pour faire telle ou telle action, comme un cœur brisé ou une jalousie.

C'est une démo donc c'est normal qu'il n'y ait pas beaucoup de contenus non plus. J'ai hâte de voir la version complète en tout cas.

Autant au début, je me suis dit "Qu'est ce que c'est que ce portage PC de jeu mobile perrave..." et puis j'ai continué 10, 20, 30 minutes... Et il faut se rendre à l'évidence, ça marchouillle pas trop mal.

Il s'agit d'un Dungeon Crawler avec un scénario, correct de ce que j'en ai vu. Après le tuto, on se retrouve dans une petite taverne où on peut composer sa propre équipe et choisir sa mission. On accumule des richesses pour améliorer son équipement pour tamponner des monstres et augmenter de niveau, etc etc... Un bon Dungeon Crawler quoi !

Bon, je lance la démo, je clique sur Quick play et je me retrouve dans la partie de quelqu'un en direct. J'essaie de suivre mon nouveau collègue en apprenant tant bien que mal les contrôles de ce Hack & Slash.

Ça se prend bien en main, on a une épée, un arc et un bouclier et on tape sur des Gnolls dans une ambiance très proche d'un Donjons & Dragons. Difficile à jouer en solo par contre, comptez sur une équipe de 3/4 personnes pour avancer correctement dans la démo.

Histoire de varier des jeux d'aventure, on est parti sur un petit RTS dont le concept est basé sur la prise ou la défense de forteresses. Portage PC d'un jeu mobile, c'est toujours assez compliqué de ne pas trouver le concept simpliste mais bon, Siege Up! fait le job.

A travers une sorte de campagne, vous aurez à affronter des situations de plus en plus difficiles, avec un nombre limité de troupes pour atteindre votre objectif.

Premier jeu issu d'un gros studio, The Last Campfire profite de l'événement pour se faire connaitre avant sa sortie officielle le 07/10. Développé par Hello Games (No Man's Sky) et déjà disponible sur Switch, il s'agit d'un jeu d'aventure / puzzle tout choupi où vous incarnez Ember.

Le but est simple : réunir des braises mélancoliques grâce à des puzzles et explorer le monde mystérieux et sauvage dans lequel vous êtes atterrie, afin de trouver le moyen de rentrer chez vous.

Clid the Snail est un shooter en vue 3D isométrique où l'on incarne un escargot alcoolique et taciturne. Dans ce monde où l'humanité a disparu, les escargots se sont armés jusqu'aux dents et se foutent sur la tronche avec les limaces, leur ennemi de toujours.

Le rendu est sympa, la prise en main facile, c'est lent sans être mou (alors que c'est des escargots quoi), bref, un concept plutôt réussi pour passer quelques bonnes soirées !

Déjà remarqué du grand public avec son ambiance ultra-glauque, Inscryption est un deckbuilder à la Slay the Spire. Comprendre par là que chaque run va se composer d'étapes à parcourir et d'embranchements à choisir, pour faire le meilleur deck possible et affronter un boss à la fin de la séquence.

Les mécaniques du jeu de carte sont simples et efficaces, l'ambiance marche vraiment bien et c'est une des pépites de ce festival. Je vous recommande par ailleurs la VOD d'At0mium à ce sujet pour en savoir plus !

Vous connaissez Hadès ? Et bien vous le passez en vue FPS, vous mettez ça dans un village médiéval reniflant fort la Peste, vous secouez et pouf, vous avez Into the Pit. Pour en dire un peu plus, vous êtes dans un village où les villageois ont disparus et vous allez devoir les retrouver dans les différents niveaux peuplés de monstres.

C'est un peu foutraque, mais ça bouge pas trop mal pour qui aime le gameplay à la Doom.

Parfois, on télécharge des démos sans savoir à quoi s'attendre. Pour Blind Fate: Edo no Yami, j'ai été très agréablement surpris par la qualité de l'introduction, puis de nouveau surpris par ce revirement d'ambiance Cyberpunk. Le tutoriel nous introduit un bout de scénario où l'on incarne Yami, un chasseur de démons.

Ça bouge très bien, les mécaniques de combats sont encore un peu raides mais on sent que le studio a beaucoup d'idées et c'est un titre à découvrir l'année prochaine !

Après la bagarre, on mérite un peu de détente avec un jeu représentant la quintessence du chill : un jeu de craft. Voilà la mécanique principale de Wytchwood, trouver des ingrédients pour crafter des trucs présents dans notre grimoire de recettes pour résoudre des puzzles et avancer dans l'aventure à la narration comique.

C'est joli, reposant, et je me vois bien passer quelques soirées dessus en tout cas, vu que c'est censé sortir cette année !

Et pour conclure cette sélection, on a à nouveau un jeu de narration concept avec une idée particulière : l'aventure se passe sur 2 plans distincts. En effet, vous incarnez un écrivain à qui on a interdit l'écriture. C'est ballot. Mais vous avez un plan pour retrouver votre capacité d'écrire et cela implique de "voler" des idées dans d'autres livres. Vous aurez donc une vue à la 1ère personne, qui symbolise le monde réel, et une vue 3D isométrique quand vous êtes dans un livre. Votre inventaire est "partagé", donc il faudra alterner entre les différents plans pour progresser. Et ça marche plutôt bien !

La narration se veut assez sérieuse, avec quelques pointes d'humour bien placées. Faut aimer lire évidemment, mais l'intrigue se met en place assez vite pour nous donner envie d'en savoir plus.