The Talos Principle 2

Suite de The Talos Principle sorti en 2014, le jeu nous met au contrôle de 1K, le 1000ᵉ “humain” (robot) crée selon le “plan” d’Athena, la fondatrice de la société dans laquelle on va déambuler. On découvre une ville, Nouvelle Jérusalem, qui est en construction avec quelques soucis mis en avant, notamment énergétique. Notre but va être de faire partie d’une expédition suite à un imprévu durant la célébration de notre “naissance”.

Cette expédition va nous amener dans un lieu rempli de Puzzle, comme dans le premier jeu, sauf qu’ici, on est dans le monde réel. Qui a créé ces puzzles ? Pourquoi ? On va le découvrir au fur et à mesure d’une aventure qui rythme bien les phases de discussions avec nos confrères humains tout en résolvant des puzzles.

Bien que très facile au début, les puzzles augmentent lentement en difficulté jusqu’à proposer parfois des casse-têtes nous imposant de se poser et comprendre comment arriver à la solution. Cette suite a eu le bon gout d’enlever tout ce qui était “agressif” dans les puzzles, à savoir les tourelles automatiques et autres gardes kamikazes qui dénotaient pas mal du propos philosophique du jeu.

Et comme dans le premier, il y a toute une surcouche de lore supplémentaire pour les acharnés souhaitant s’enrichir intellectuellement, mais qui reste totalement optionnel. Si la résolution de puzzle, c'est notre dada, on peut foncer sur les puzzles avec cependant quelques pauses pour faire avancer l’intrigue, mais rien de pénible.

Ce jeu tourne sur l’Unreal Engine 5 et ça fait longtemps que je n’avais pas été émerveillé par l’exploitation de nouvelles technologies. Entre le Nanite pour afficher énormément de détails de très proche jusqu’à des distances ahurissantes (ça donne franchement le vertige au début) et le “Lumen” qui permet d’avoir un travail sur la lumière tout bonnement charmant, avec également son petit Raytracing maison pour avoir des rebonds de lumière, les couleurs qui vont irradier tout autour d’elle et évidemment les réflexions sur les surfaces comme l’eau ou le métal (entre autres).

Il y a eu un travail assez titanesque sur tous les points pour nous montrer qu’on est face à une suite qui a de la gueule. Micro point noir, ce serait sur le doublage, qui est intégral donc cool, mais exclusivement en anglais, le premier avait eu droit à son doublage français, mais n’avait pas autant d’acteurs à diriger, ça reste un coût important donc je le pardonne.

En tout cas, c'est une aventure que j’ai adoré faire, elle m’a tenu un peu moins de 25 heures pour arriver au terme de l’aventure sachant qu’il y a comme sur le premier, des énigmes bonus cachées et en plus dans ce cas-là, elles peuvent amener à des conclusions différentes de ce que j’ai compris. Personnellement, une fois l’aventure finie, j’avais bien fait le tour et mon cerveau a besoin de se reposer un peu.